Quelle sorte de femme êtes-vous ?

Publié le par Ancre de l'âme

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Il devrait être normal pour nous chrétiennes, de rendre témoignage en toute occasion de notre foi en Jésus-Christ. Comme je le dis souvent, il arrive que nous soyons le seul évangile que certaines personnes voient. Ce que je veux dire par là, c’est qu’en toute occasion, en toute circonstance, nous devrions être un témoignage. Que ce soit l’hiver ou l’été, que nous soyons en forme ou pas, que ce soit en pleine lumière ou dans les ténèbres, notre vie devrait pouvoir émaner le doux parfum de Christ.

 

Alors, plutôt Marthe ou Marie ? Plutôt Jézabel ou plutôt Deborah ? Femme vertueuse ou vierge folle ? On a toujours un choix dans la vie. Tout peut être un témoignage : nos paroles, nos actes, nos décisions, nos choix, notre habillement… Mais avant tout, c’est dans les moments d’épreuve ou de difficultés, que l’on peut agir en femmes de foi, ou non…

 

Regardons dans 1 Samuel 25, la vie d’Abigaïl. Son attitude vis à vis d’un mari insensé, littéralement, Nabal, est une grande leçon pour chacune de nous.

 

Abigaïl est une femme de foi, qui ne regarde pas aux circonstances. Elle a un regard de foi sur son mari, et ne l’accuse pas, malgré les bonnes raisons, objectives qu’elle aurait pu avoir de se plaindre. Abigaïl aujourd’hui serait-elle restée mariée ?  Son mariage, son mari étaient sans doute décevants. Mais Abigaïl croyait vraiment en un Dieu vivant et agissant. La preuve: elle continuait à croire en Dieu, malgré les rebondissements et agissements de son mari. Chacun peut croire en Dieu tant que tout va bien, mais seule la vraie foi persévère dans les épreuves. Abigaïl mettait sa confiance en Dieu. Elle n’avait sans doute plus confiance en son mari, mais en son Dieu oui, ce qui la gardait en paix.


Malgré la vie difficile qu’elle menait avec Nabal, et ses folies, Abigaïl lui restait fidèle. En plus elle le protégeait des autres. Nabal vient de faire une gaffe énorme, mais Abigaïl ne va pas se plaindre. Au contraire, elle intercède pour lui. Elle essaie de le sauver de toute condamnation et de toute punition. Plus encore: elle prend sa culpabilité sur elle-même. Suivons-nous l’exemple d’Abigaïl?


 Elle le protège aussi contre lui-même. Après qu’Abigaïl ait arrêté la colère de David, et ainsi sauvé la vie de son mari, elle rentre chez elle, et là, ô spectacle : son mari festoie et est sans doute ivre avec ses amis ! Là encore, au lieu de tempêter contre lui, elle se tait, et en plus elle garde une bonne attitude ! Qui n’est pas confronté ?


Humiliée, protectrice au delà de toute espérance, Abigaïl est une femme de foi d’une grande sagesse. Elle n’abandonne pas son mari dans ses jours sombres, elle lui reste fidèle. Sa vie, ses choix, ses actes n’étaient pas déterminés en réaction contre le comportement de son mari. Elle reste droite, malgré des circonstances désespérées et tristes. 



Sommes-nous en train de construire à la manière d’Abigaïl, ou de détruire ? Sommes-nous en train de nous lever dans la foi, ou dans la colère ? Si nous devons nous soumettre à nos maris, que ce soit avec cette attitude de foi et d’amour, qui pardonne tout et ne soupçonne pas le mal. Le Seigneur lui seul, saura comment prendre soin de nous.


 

Mais surtout, restons ce témoignage vibrant, que Dieu est vivant, et que l'évangile oeuvre en nous, chaque jour. 

 

 

 

 

 

 

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